Mais pourquoi à partir de l'Eurométrople ?



C’est alors que l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai entre en scène. Entre mai et octobre 2018, elle va répondre, elle aussi, à l’appel du président français. Mais pourquoi à partir de l’Eurométropole ?

Parce qu’en tant que GECT, elle est la forme d’organe européen le plus proche des citoyens. Elle est l’échelon de collaboration entre le niveau local (les communes) et le niveau européen (les institutions européennes) : connecteur, catalyseur, médiateur, facilitateur, coordinateur,... Bref, elle a la capacité de rassembler autour d’elle des citoyens, des élus, des associations, des institutionnels, ... français et belges pour dépasser ensemble les problèmes dus aux frontières politiques (transnationale ou transrégionale).

Le saviez-vous ? 1 personne sur 3 vit dans une zone transfrontalière en Europe. Ce qui signifie que plus de 170 millions d’Européens réalisent une multitude de passages aux frontières pour travailler, étudier, faire les courses, se cultiver et même tomber amoureux.

Dans pareil contexte transfrontalier, l’Eurométropole - qui concentre à elle toute seule plus de 2,1 millions d’habitants wallons, flamands et français - est le prototype d’un laboratoire socio-politique unique en son genre. Bilingue (français, néerlandais), elle rassemble l’ensemble des niveaux de pouvoirs impliqués sur son territoire, jongle avec des partenaires acteurs bénévoles et n’a pas de limite dans le temps.
Mieux ! Au fur et à mesure de ses 12 ans d’expériences peu ou prou convaincantes, l’Eurométropole est devenue une référence de l’action transfrontalière. Elle s’est spécialisée dans une communication avisée, claire, simple, efficace à destination des citoyens et transfrontaliers.